Visite de la nouvelle cité administrative d’État

Le 1er février dernier, une délégation de représentant·e·s du personnel a visité nos futurs locaux dans la nouvelle cité administrative.

Cette visite s’inscrivait dans le cadre du droit de visite des représentant.e.s du personnel en formation spécialisée en matière de santé de sécurité et de conditions de travail. Il s’agissait pour nous de prendre connaissance de notre futur environnement de travail afin de déterminer l’impact du déménagement sur nos conditions de travail, d’évaluer les risques professionnels éventuels et de vérifier la conformité des locaux à la réglementation. Cette visite a été complétée par une réunion qui s’est tenue le 15 février.

Nous constatons globalement avec satisfaction une ambiance générale des locaux largement améliorée (ce n’était pas difficile) notamment en ce qui concerne les ambiances lumineuses et les espaces communs. Nous regrettons toutefois des surfaces de travail extrêmement réduites et l’absence de portes et/ou de cloisons pour un grand nombre de bureaux.

De cette configuration générale très ouverte (espaces quasi paysagers) et exiguë, nous identifions d’ores et déjà un risque d’ambiance sonore dégradée malgré les palliatifs mis en place qui ne remplaceront jamais de vraies portes et de vraies cloisons.

Par ailleurs, nous dénonçons une configuration générale trop réduite qui exclut toute augmentation des effectifs de bureau de l’établissement et semble interdire de fait toute arrivée de nouvelles missions vers notre établissement.

Appliquée à l’Insee, cette politique de restriction de surface portée par la direction de l’immobilier de l’État et mise en place par les préfets, constitue pour nous une entrave à l’indépendance de l’institut en matière d’organisation de la production statistique.

Pour ce qui concerne la configuration des locaux, nous identifions quelques risques importants qui ne sont pas totalement résolus à ce stade :

– les circuits d’évacuation incendie, notamment pour les personnes à mobilité réduite (PMR), ne sont pas connus à ce jour. Par ailleurs l’organisation générale de la sécurité incendie (serre-file, guide-file, formation, prise en charge des PMR…) n’est pas encore définie. Nous avons signalé à la direction qu’il est pour nous impensable d’emménager dans le bâtiment tant que l’ensemble des protocoles de sécurité incendie ne seront pas connus et diffusés. Il semble que ces éléments soient en cours de finalisation. Nous recommandons sur ce point une vigilance particulière sur les réglages des grooms des portes qui doivent favoriser à la fois la sécurité incendie et l’accessibilité.

– comme vous l’avez constaté, certains bureaux sont positionnés face aux murs en dépit de toutes les préconisations élémentaires en matière d’aménagement des espaces de travail (pôle ergonomie du ministère, INRS, ministère du travail…). Sur ce point, nous avons constaté deux situations qui méritent d’être distinguées :

  • 1- les installations face au mur dans les bureaux de 6 où les collègues feront face à des panneaux anti-bruit alvéolés qui pourraient fortement altérer la santé visuelle. Il est pour nous urgent de repenser ces installations.
  • 2- les installations face murs dans les bureaux de 2 qui ne sont pas concernés par les panneaux alvéolés. Dans ces situations, nous demandons que soit a minima proposée aux collègues une solution d’installation alternative.

– les locaux de manutention de la division RP ne semblent pas accessibles aux transpalettes. Nous demandons que les accès soient analysés et retravaillés afin de garantir le fonctionnement normal et sécurisé des activités de manutention des collègues. Plus globalement, nous attirons l’attention sur la nécessité d’analyser minutieusement l’inscription des activités de l’équipe RP dans les nouveaux locaux en associant les personnels. Nous attirons également l’attention sur l’organisation de la phase de transition entre les deux bâtiments pour cette équipe : il semble que la direction ait prévu de maintenir dans le site actuel les opérations de constitution des UT ; si tel est le cas, toutes les mesures – y compris administratives – doivent être prises afin de garantir les conditions de sécurité des agents qui seraient amenés à faire des trajets entre les deux bâtiments.

– L’accès à la passerelle extérieure du 6e étage comprend une rampe qui mérite selon nous d’être visibilisée afin d’éviter des risques de chute.

Lorsque le mobilier sera installé, nous solliciterons la direction pour une nouvelle visite afin de prendre connaissance plus précisément des locaux et tout particulièrement des circulations. Nous sommes par ailleurs à votre écoute pour prendre en considération vos remarques et suggestions. Ces locaux seront nos espaces de travail pour de longues années. Nous avons notre mot à dire sur leur aménagement.