Le 9 novembre, un militant de SUD Insee à la DG est convoqué dans le bureau de Karine Berger. Le motif : une infographie sur le nombre de morts selon l’ONU dans le conflit israélo-palestinien trouvée dans les locaux de la DG. Notre militant est pour la secrétaire générale le premier suspect de ce qui prend des airs d’affaire d’état.
Quand on l’interroge sur les raisons de soupçonner ce militant elle invoque le fait de l’avoir déjà vu déposer des tracts Solidaires à proximité de son bureau. Mme Berger isole donc un agent de son syndicat pour faire peser sur lui des accusations arbitraires basées sur ses seules activités militantes passées.
Nous prenons très sérieusement cette tentative d’intimidation sur un syndicaliste et donc sur notre syndicat tout entier. Il est inacceptable que des militants syndicaux se retrouvent avec une cible dans le dos de par leurs activités militantes.
La secrétaire générale nous informe par ailleurs qu’elle a fait un signalement de « radicalisation » à Bercy. Nous voulons souligner l’aspect grotesque et dangereux de cette affaire où la simple diffusion de chiffres vous assimile à un potentiel terroriste. Disqualifier et stigmatiser des militants antiracistes et anticolonialistes est un procédé qui a de plus en plus cours aujourd’hui. Il permet de tuer les paroles de combativité et d’espoir que portent ces femmes et ces hommes.
Sud Insee DG