En juillet dernier, lors de la présentation de la loi de finances rectificative, le Réseau Action Climat (RAC) s’inquiétait déjà : «[le gouvernement] finance des activités économiques à l’origine de la crise climatique sans contreparties écologiques et sociales fortes et contraignantes ».
Le plan de relance dite verte « France relance » lancé le 3 septembre, même si il prévoit 30 milliards d’euros pour la transition écologique (6,7 milliards d’euros pour la rénovation thermique, 4,7 milliards pour le rail, 2 milliards dans l’hydrogène ou 1,2 milliard pour l’agriculture et l’alimentation) s’inscrit lui aussi dans le continuum d’une économie productiviste et fortement carbonée.
Mais le gouvernement s’inscrit aussi dans un ripolinage vert, de greenwashing (ou verdissage en français), qui, pense-t-il, lui permettra de donner le change à défaut de respecter les accords de Paris sur le climat. Et la déclinaison locale, c’est … Bercy Vert ! (…)