A force d’attendre de la direction qu’elle fasse des mesures de CO2, nous avons fini par acheter un détecteur de CO2 et par réaliser nous-même des mesures à la cantine, dans une salle de réunion, dans le local syndical et dans un bureau avec différents type d’aération.
Le CO2 présent dans l’air permet d’estimer la bonne aération d’une pièce et donne une bonne indication du risque d’infection au Covid. Il faut rester sous 800ppm de CO2 (soit 400pmm d’excès par rapport à l’extérieur) pour avoir un risque acceptable en intérieur, si l’on porte un masque.
Un doctorant en hydrodynamique au laboratoire de physique de l’Ecole Normale Supérieure, a eu la gentillesse de nous proposer son aide pour interpréter nos mesures, vous trouverez son rapport en pièce jointe.
Voici les conclusions :
- La cantine est bien ventilée, mais ce n’est quand même pas suffisant pour rester en dessous des recommandations du HCSP. Plus de données sont nécessaires pour établir précisément le risque.
- Les bureaux porte et fenêtres fermées sont mal ventilés. En l’absence de capteur, ouvrir les fenêtres régulièrement et pendant les moments à risque (si on déjeune dans son bureau par exemple) et limiter le nombre d’occupants fenêtres fermées. Ouvrir les fenêtres fonctionne très bien pour ventiler. À confirmer par des mesures : 10 min toutes les heures semble suffisant pour rester sous 400 ppm d’excès à deux occupants. L’arrêt du port du masque ne semble pas envisageable.
Nous allons donc refaire des mesures, en particulier dans un bureau normal avec porte ouverte et fenêtres fermées et dans une salle de réunion ; à moins que la direction fasse enfin ces mesures (nous avons appris jeudi que la direction DG avait acquis des capteurs).
Si vous souhaitez faire des mesures dans votre bureau, n’hésitez pas à nous contacter.
8/02/2022
Sud DG