Nous réclamons la possibilité de faire jusqu’à 5 jours de télétravail tant que la situation sanitaire le nécessitera

Hier soir, nous avons reçu un mail SG-info de Bercy informant que :

« À compter du 2 février 2022, le télétravail ne sera plus obligatoire, mais reste recommandé dans le cadre des dispositions de droit commun. Une quotité de télétravail pourra ainsi être accordée aux agents volontaires dont les missions sont télétravaillables, sous réserve des contraintes liées à l’organisation du travail et à la situation des agents. »

Puisqu’une « quotité de télétravail pourra ainsi être accordée aux agents volontaires dont les missions sont télétravaillables » et qu’à l’Insee tous les postes sont 100% ou en partie télétravaillables nous avions cru comprendre que la possibilité de télétravailler jusqu’à 5 jours resterait. Une manière de laisser les équipes s’organiser entre les collègues qui veulent faire plus de télétravail et les collègues qui préfèrent le présentiel, une manière de désengorger les transports en commun (un des lieux de contamination) et nos établissements.

Déception ce matin, le Flash RH nous informait que : « Suite aux dernières annonces gouvernementales sur la levée progressive des restrictions sanitaires, il sera mis fin au télétravail exceptionnel à la fin de la semaine. »

Cela nous paraît contradictoire avec le message de Bercy et avec les recommandations de la ministre du travail qui assure que « Le télétravail reste une pratique recommandée ». Surtout cela nous paraît incohérent face à la situation sanitaire (les chiffres commencent à baisser mais pas partout et restent hauts) et à ses contraintes (le port du masque toute la journée fatigue et le télétravail permet de s’en reposer).

La direction a vanté notre capacité collective de remplir nos missions que ce soit en télétravail complet (premiers confinements) ou en mode mixte, pourquoi vouloir nous imposer ce retour en présentiel ?

Nous demandons à la direction de suivre les recommandations de télétravail et de rester en télétravail exceptionnel tant que la situation le nécessitera.

Nous revendiquons toujours :

  • Une distribution de masques FFP2 (nettement plus protecteurs que les masques en tissu ou chirurgicaux)  pour protéger les agents lors de leur trajet domicile-travail et sur leur lieu de travail.
  • De remettre en place les dérogations aux horaires fixes (comme au printemps), de manière à ce que les agents ne s’entassent pas dans les transports.
  • Une distribution d’autotests. Il est bien sûr normal que les enquêteurs et enquêtrices, au vu de leur travail, soient prioritaires sur cette distribution, mais tous les agents devraient pouvoir en bénéficier. Cela permettrait d’effectuer des tests rapides au moindre doute et de limiter la propagation du virus sur le lieu de travail.

2/02/2022
Sud Insee