Votez Sud DG

Élection professionnelle de décembre 2022

Comité Social d’Administration de Service Central de Réseau de la DG

Pour un syndicalisme combatif, unitaire et indépendant de la direction

Début décembre, vous allez élire vos représentant·es au sein des différentes instances de représentation des personnels dont celui dédié aux agents de la DG et du centre de formation de Libourne. En votant pour SUD, vous voterez pour des élu·es engagé·es qui porteront au quotidien vos intérêts. Vous donnerez aussi un signal clair au gouvernement et à la direction de l’Insee. Les suppressions de postes, la baisse des effectifs, l’intensification du travail et la mise en concurrence des agents ne sont pas une fatalité mais une politique contre laquelle nous voulons lutter.

Un Comité Social d’Administration de Service Central de Réseau (CSASCR), pour quoi faire ?

Le CSASCR est consulté sur le fonctionnement et l’organisation des services, sur les restructurations de services, sur la campagne de mobilité interne des agents B et C, sur les questions bâtimentaires. Il suit l’élaboration du DUERP et la mise en place du PAP, est tenu informé du rapport annuel de la médecine du travail…

Dans cette instance, nous relayons les revendications élaborées avec toutes celles et ceux qui se retrouvent dans notre démarche. Nous nous engageons, dans la mesure de nos moyens, à consulter les agents et à rendre compte des réunions (par des comptes-rendus et HMI). Mais notre action ne s’arrête pas là : pour faire réellement avancer les choses, il faut une mobilisation, construire un rapport de force, et c’est ce que nous essaierons de faire avec vous.

Nos revendications

Notre préoccupation fondamentale : protéger les droits et garanties collectives des agents, en luttant pour l’amélioration de leurs statuts, carrières, rémunérations et conditions de travail.

  • L’amélioration des rémunérations par la revalorisation du point d’indice, pas par des primes opaques et individualisées ; nous défendons une réduction de l’échelle des salaires ;
  • L’arrêt des suppressions de postes et des externalisations ;
  • Le développement de la formation au moment de la prise de poste (et après) pour une qualification renforcée des agents ; des formats de formations adaptés (le distanciel peut convenir à certaines formations ou en cas de pandémies mais cela ne peut pas devenir la norme, les formations en présentiel ne doivent pas disparaître) ;
  • Une organisation du travail respectueuse de chacun et chacune : l’avis de tous les agents doit être pris en compte pour l’organisation et les méthodes de travail, et pas uniquement celui des encadrant·es. Nous défendons l’autonomie maximale des agents et des équipes, sans laisser les agents seuls face à leurs difficultés. Nous lutterons contre le flicage des agents, le contrôle obsessionnel des temps, les techniques de management déshumanisantes… ;
  • L’arrêt de toutes les discriminations : par la mise en place d’une réelle politique d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, par l’insertion des agents en situation de handicap…
  • Des règles claires pour des mobilités choisies par les agents. Nous refusons les campagnes de mutation transformées en marché du travail interne avec des « recruteurs ou recruteuses » et des « recruté·es » qui doivent vendre leurs compétences, écrire des lettres de motivations. Pour que les règles soient respectées par l’administration, notamment les critères de priorité (agents dont le poste a été supprimé, agents en mission, etc.).
  • Notre statut de fonctionnaire, condition nécessaire à l’indépendance de l’Insee.
  • L’indépendance de l’Insee. Cela nous concerne toutes et tous ; nous ne devons pas nous reposer sur les garant·es officiel·les (directeur ou directrice général·e, autorité de la statistique publique, code de bonnes pratiques de la statistique européenne…). Nous nous engageons à lutter contre toutes les pressions externes et internes y compris celles pouvant mener à de l’autocensure. Notre objectif : une indépendance maximale par rapport aux pressions politiques et économiques pour fournir des statistiques et des études de qualité.

Notre bilan

Nous ne vous mentirons pas : nous n’avons pas toujours (loin s’en faut) obtenu ce que nous voulions, mais nous avons cherché à défendre les intérêts des agents au maximum de nos forces. Nous sommes notamment intervenus (seul ou en intersyndicale) sur les sujets suivants :

  • suivi des agents dans leurs problèmes face à leur hiérarchie, dans leurs mobilités, etc.
  • soutien aux agents de l’Agraf, aux personnels d’entretien, aux cheminots : nous refusons tout corporatisme et sommes solidaires de tout·es les travailleurs et travailleuses en lutte pour leurs droits !
  • protection des agents pendant l’épidémie : nous avons réclamé des masques, la fin des plages fixes pour éviter les heures de pointe, du télétravail pour celles et ceux qui le souhaitaient mais aussi la possibilité de venir en présentiel pour celles et ceux qui n’avaient pas de bonnes conditions de télétravail ou qui souffraient de l’isolement, des ASA pour les parents devant garder leurs enfants… nous avons réclamé des mesures de CO2, que nous avons finis par faire nous-mêmes.

Nous avons initié la création du Comité de Mobilisation de la DG qui a permis d’éclairer le débat public lors du mouvement contre la réforme des retraites. Nous avons activement combattu cette réforme au sein de ce comité et via nos syndicats.

Un syndicalisme actif, au service des agents, totalement indépendant de la direction

Nous défendons l’unité d’action, en privilégiant l’unité syndicale chaque fois que cela est possible. La direction est unie ; nous travaillons donc à ce que les organisations syndicales le soient aussi. Nous cherchons le moyen d’action le plus efficace et adapté : rencontre des agents, interpellation de la direction (privée ou publique), pétition, assemblée générale (AG), manifestation… Nous cherchons à impliquer les agents dans l’élaboration de nos revendications et dans la défense de ces revendications. Un syndicat doit aider à construire des collectifs revendicatifs et combatifs. Pour cela, et dans la mesure de nos moyens, nous nous engageons à organiser régulièrement des AG où les agents décident des luttes à mener et des modalités de ces luttes. Nous défendrons les agents qui feront appel à nous face à la direction (ce qu’il ne faut pas hésiter à faire, car on est toujours perdant quand on subit en silence !). Les agents ont besoin de syndicats qui ne jouent pas double jeu.

Un syndicalisme combatif face à l’ampleur des attaques qui s’annoncent

Nous défendons tous les services publics (écoles, hôpitaux…), en luttant pour qu’on leur donne les moyens humains et financiers d’assurer leurs missions. Nous nous opposons à la contractualisation croissante concomitante à la baisse des effectifs et au recours à des candidat·es en externe alors que des agents de l’Insee sont récusé·es. Nous luttons pour la titularisation des contractuel·les qui le demandent. Nous défendons le statut de fonctionnaire et l’indépendance de l’Insee.

Bref nous luttons et lutterons au sein de la DG pour défendre les conditions de travail mais aussi plus globalement pour défendre nos salaires, nos retraites, l’environnement…

Les candidat·es :

  • Mélinée Treppoz Salomon
  • Sylvain Thomas
  • Loreline Court
  • Sylvain Billot
  • Roxanne Muller
  • Marius Pele
  • Valérie Tondo
  • Adrien Montbroussous
  • Touria Hamid
  • Thomas Pensec
  • Léa Tholozan
  • Paul Jourdy
  • Cécile Chemin
  • Camille Beaurepaire
  • Mélisande Chabanne
  • Thierry Montel
  • Marie Antczak
  • Olivier Montel