Macron, le mépris et la nausée
Mardi soir (le 9 novembre), Emmanuel Macron s’est une fois de plus livré à un auto satisfecit de sa politique. La pandémie ? La situation sociale et écologique ? Tout va bien.
C’est avec tout le mépris qui caractérise les dominants qu’il a parlé de la réforme antisociale du chômage qui baisse drastiquement les allocations de centaines de milliers de privé·es d’emploi. Le ton est donné.
Dans le monde rêvé d’Emmanuel Macron, les emplois coulent à flot, la pauvreté n’existe pas, les patrons et la police sont sympas et on vit bien avec 1 000 euros par mois. Véritable bonimenteur, il arriverait à faire passer la dégradation et la destruction continues des services publics pour un service rendu à la population.
Le discours général sur le travail en arrive à nous donner la nausée. Pour en parler comme il le fait, il faut être bien éloigné de la réalité et méconnaître le quotidien de millions de salarié·es sous payé·es et aux conditions de travail dégradées qui marquent les corps et les vies. Il annonce abandonner pour le moment une réforme des retraites, mais veut y revenir dès 2022 pour nous faire travailler toujours plus longtemps.
Sommaire
- Samedi 20 novembre 2021, partout en France, nous avons marché pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles
- Télétravail : faisons respecter les choix des agents !
- Pourquoi l’INSEE nous fournit-elle des masques fabriqués en Chine ?
- Dispositif Covax et vaccins à travers le Monde : en l’état les promesses non tenues des pays riches
- Budget 2022 : un budget préélectoral et des attaques en perspective
- Faut-il féliciter le gouvernement pour sa lutte contre la pauvreté ? Quelques commentaires sur l’entretien donné par le DG de l’Insee dans le Parisien
- Penser une autre organisation du travail pour s’épanouir au travail
- Le pass sanitaire répond à une logique répressive et non à une logique sanitaire
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23 novembre 2021
Sud DG